Imagerie mentale et performance

La visualisation mentale développe le potentiel du pratiquant et participe donc à l’amélioration de sa performance.

Elle s’applique dans 4 domaines :

• l’apprentissage, la consolidation et le perfectionnement technique

• la dimension psychologique et personnelle (confiance en soi, gestion des émotions et de la douleur)

• la stratégie et la tactique (par conditionnement et anticipation)

• la rééducation fonctionnelle (motricité, prévention) La visualisation impacte directement la plasticité cérébrale.

La visualisation mentale impacte directement la plasticité cérébrale. Son efficacité sur la performance est augmentée lorsqu’elle est associée à la pratique physique. Elle doit également respecter des modalités de pratique optimales, telles que les éléments de contexte, l’équivalence temporelle, et l’état d’éveil physiologique de la pratique. Son contenu doit etre absolument positif et refléter une réussite.

L’imagerie motrice est facile à utiliser, elle est en générale intuitive et spontanée. Elle permet d’être autonome et s’intègre aisément dans une routine personnalisée. Elle ne demande pas de matériel ou d’espace particuliers. Ses bénéfices sont nombreux et variés. Elle influence directement la structure de la pensée, en favorisant un état d’esprit positif, en contrôlant les images intrusives, les prédictions auto-réalisatrices et l’auto-sabotage. Cependant, elle ne s’inscrit pas dans un optimisme irréaliste.

La qualité de la visualisation mentale doit être évaluée pour construire au mieux la représentation mentale autour de la vivacité, l’exactitude, le contrôle et la temporalité. Elle se travaille pour améliorer la capacité à maintenir l’image mentale puis la manipuler en respectant le contexte spatio-temporel. Elle s’enrichit également à travers les différentes modalités sensorielles.